idée de business
Comment démarrer dans
l'achat et revente de voitures d'occasion
Le marché de l’achat et la revente de voitures d’occasion s’est toujours bien porté depuis ces dernières années. Le Comité des Constructeurs Français d’Automobile (CCFA) annonçait en juin 2020, après le premier confinement, une hausse de 29,2 % des ventes de voitures d'occasion. De quoi s’intéresser au secteur et se lancer sur le créneau. Un bon business croissant exploitable partout. Aucun diplôme n’est nécessaire, l’activité est totalement indépendante. Toutefois, quelques formalités juridiques sont indispensables à connaître pour que les transactions soient légales sous peine d'annulation des ventes réalisées et poursuites pénales.
Il est important d’évaluer la rentabilité et préparer son dossier avec des informations fiables. En fonction du nombre minimum de voitures vendues, il est possible de s’assurer un revenu mensuel jusqu’à 1 500 voire 3.000 euros nets par mois. Attention, ce chiffre est indicatif, et tributaire des conditions locales, également de la dextérité du créateur.
A partir de 6 voitures par mois, on commence à dégager un minimum d’argent. L’idéal : vendre une dizaine de voitures par mois pour dégager un premier bénéfice.
Pour vous aider dans la mise en place de ce business et connaître toutes les bases indispensables à savoir, avant et après la création, notre rédaction s’est penchée sur le créneau et vient d’éditer un « dossier-kit » dans la série « idée de business » (750 pages, format A4).
Se voulant pratique, il explique tout tant sur le concept, que sur la partie des obligations, l’aspect juridique et fiscal, les statuts à utiliser sans oublier un comparatif de rentabilité en fonction des achats et des ventes selon le statut ou régime choisi.
Il ne faut aucun diplôme ni autorisation pour exercer cette activité très libre mais encadrée par des obligations de déclaration des opérations et un respect de la sécurité des véhicules.
L’étude repose sur une enquête de près d’une année, auprès notamment de professionnels de ce secteur Toutes les précisions sont apportées dans le dossier-kit idée de creation - spécial business mis à votre disposition
micro entrepreneur, le nouveau nom de l’auto entrepreneur, vous serez seul maître à bord, aucun associé ne sera possible tant à la création que dans le futur. La micro est une entreprise individuelle (commerçant, artisan, profession libérale) bénéficiant de simplifications importantes :
• pas de comptabilité compliquée : un simple cahier ou un tableau sur l’ordinateur avec une colonne « dépense-recette ». Pas de bilan annuel à présenter,
• charges sociales les moins élevées de toutes les formes juridiques françaises. Même remarque pour l’impôt sur le revenu,
• pas de ventes, pas à payer de charges sociales à payer ni d’impôt sur le revenu
• Calcul des charges sociales et impôts très simples. Un pourcentage est applicable sur le chiffre d’affaires TTC (CA) comprenant ces deux postes. Ils sont payables en principe, mensuellement ou trimestriellement.
• pas de TVA à payer (ni à facturer au client) jusqu’à un certain seuil, mais reste cependant raisonnable pour tester,
• l’inscription et la dissolution sont gratuites au registre du commerce et des sociétés.
En revanche, la micro entreprise présente quelques inconvénients non négligeables pour cette activité :
• pas de possibilité de déduire les frais de fonctionnement, achats et réparation des voitures du CA (chiffre d’affaires) TTC imposable,
• les charges sociales sont calculées sur le CA TTC (toutes taxes comprises, c’est à dire avec la TVA payée),
• chiffre d’affaires limité, mais raisonnable puisqu’il permet en 2020/2021 de réaliser un CA de 176 200 euros TTC (soit une moyenne 14 683 euros par mois).
On peut adopter ce statut au démarrage, pour tester. Pourquoi pas définitivement ? Pour les raisons évoquées ci-dessus, dans les inconvénients.
Société
Malgré des charges sociales quatre à cinq fois plus importantes, il est préférable de monter une société par comparaison à la micro entreprise.
En effet, le fait de pourvoir déduire les frais du bénéfice imposable (achats des voitures, révisions et réparations des véhicules achetés destinés à la revente, frais de fonctionnement, les charges sociales, loyers, frais de déplacement et essence, documentations et dossiers juridiques pour l’activité d’acheteur-revendeur, frais de création et de gestion, TVA payées sur les achats, charges sociales salariales, etc.) compense largement les charges et impôts plus importants. Mieux, le bénéfice net est plus important en société.
Une société autorise un salariat alors que dans une micro entreprise, ceci n’est pas possible (le micro entrepreneur ne perçoit que le bénéfice net en guise de revenu mensuel). Tous les critères énumérés précédemment sont à prendre en compte pour le choix.
Nous vous recommandons de créer une SAS à capital variable si vous êtes deux ou plus d’actionnaires (on nomme ainsi un associé dans une SAS/SASU) ou une SASU (à capital variable aussi) si vous êtes seul. Dans ce dernier cas, vous serez seul maitre à bord. Vous pouvez aussi monter une SARL ou tout autre type de société commerciale.
Quelques chiffres de rentabilité
La rentabilité dépend de la maîtrise des dépenses bien entendu d'une part, et d'autre part, du nombre de véhicules vendus dans le mois.
A titre documentaire, voici la rentabilité possible selon le statut juridique choisi, la marge appliquée et le nombre de voitures vendues (les revenus ou salaires prévisionnels sont indiqués nets, charges sociales et frais pour la société déduits) :
Il comprend l'étude sur l'achat revente de voitures d'occasion, comment créer un mini sondage pour établir vos prores statistiques, toutes les infos de base à connaître, où trouver les véhicules destinés à la revente, les arnaques courantes à éviter, les formalités obligatoires à l'acheteur revendeur, les registres obligatoires à tenir, quel type de société choisir et les tableaux détaillés de comparaison de la rentabilité selon que l'on choisi l'une ou l'autre forme d'entreprise, la TVA, les assurances indispensables, etc...
Mais également une partie juridique importante pour créer vous-même votre société sans avoir à bouger de chez vous, les statuts indispensables, modèles d'informations obligatoires à délivrer à vos clients, modèles de contrats et formules,
750 pages grand format (A4), 89 euros.
Edité par les "Editions Juridiques Pratiques"
ISSN : 2557-6852
Dossier-kit de création © collection idées de business
Disponibilité : immédiate (téléchargement uniquement)
Site : www.commandesecurisee.com
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